Histoire d’Algérie

De par sa position stratégique au carrefour de l’Afrique et de la Méditerranée, l’Algérie, Nation millénaire, située au Centre du Maghreb, a vu de nombreuses civilisations se succéder sur son territoire.

PREHISTOIRE

PALEOLITHIQUE INFERIEUR

A Aïn Boucherit, un site préhistorique situé dans la wilaya de Sétif, fut découvert en 2018 des outils lithiques oldowayens datés jusqu’à 2,4 millions d’années (Ma), ce qui en fait le plus ancien site paléolithique connu d’Afrique du Nord.

La revue Science (https://science.sciencemag.org/content/362/6420/1297) avait annoncé la datation du site par quatre méthodes qui se corroborent. Aïn Boucherit pourrait être le troisième site africain le plus ancien après Lomekwi au Kenya (3,3 Ma), et Kada Gona en Éthiopie (2,55 Ma).

Source : https://information.tv5monde.com/afrique/algerie-des-traces-de-presence-humaine-de-24-millions-d-annees-273714

Aïn Ahnech

Sur le site principal d’Aïn El Ahnech, l’âge des vestiges lithiques est évalué par archéomagnétisme à environ 1,8 million d’années.

Source : https://www.sudhorizons.dz/fr/les-classiques/sur-le-meme-sujet/41744-decouverte-archeologique-ain-boucherit-une-paleontologue-tire-les-premiers-enseignements

Les premiers indices de la présence humaine en Algérie remontent à plus d’un million d’années (homme de Ain Ahnech). Les premiers habitants berbères vivaient d’agriculture, de pastoralisme et de chasse.

Tighennif

Le site acheuléen de Tighennif (anciennement Ternifine), dans la wilaya de Mascara, a livré des vestiges lithiques et des fossiles humains dont l’âge est évalué autour de 700.000 ans AP. Parmi ces vestiges, composés essentiellement d’ossements animaux et d’objets de pierre taillée, Camille Arambourg et Robert Hofstetter ont découvert en 1954 trois mandibules humaines, qui ont conduit à la définition de l’Atlanthropus mauritanicus, plutôt dénommé aujourd’hui Homo mauritanicus L’Homme de Tighennif est le plus ancien humain fossile connu en Afrique du Nord.

L’Homme de Tighennif avait une mâchoire plus robuste que l’espèce Homo rhodesiensis. Il vivait de la cueillette et de la chasse et se déplaçait fréquemment dans sa quête de nourriture. Il a laissé des bifaces et des hachereaux ainsi que plusieurs autres outils acheuléens.

https://www.youtube.com/watch?v=E46J-Y3NvyU

PALEOLITHIQUE MOYEN

À partir d’environ 150000 ans et jusqu’à 35000 ans AP parait l’Atérien.

L’Atérien a été défini en 1922 par Maurice Reygasse à partir de vestiges lithiques mis au jour sur le site éponyme de Bir el-Ater, dans la wilaya de Tébessa.

Les outils atériens sont l’œuvre d’Homo sapiens.

Vers la fin du Paléolithique moyen, de fortes pluies tombent au Sahara et au Nord de l’Algérie, qui connaissent alors un climat humide favorisant le développement des populations d’éléphants, de girafes, de rhinocéros et autres, que les Hommes chassent en grands nombres.

PALEOLITHIQUE SUPERIEUR

À partir de 25000 ans AP émerge l’Ibéromaurusien, après un hiatus archéologique de plusieurs milliers d’années.

Les fouilles archéologiques ont mis en évidence des armes de chasse très raffinées, faites de pierre, de bois et même de cordage. Les pointes de lances sont appelées oraniennes ou ibéromaurusiennes.

Source : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:Ib%C3%A9romaurusienne-capsienne.svg

MESOLITHIQUE

C’est l’époque du Capsien, entre environ 10 000 et 6 000 ans av. J.-C..

NEOLITHIQUE

À partir d’environ 6000 ans av. J.-C. apparaissent des sociétés sédentaires qui produisent leur nourriture grâce à l’agriculture et à l’élevage. L’agriculture, apparue un peu plus tôt au Proche-Orient, s’est notamment diffusée vers l’Afrique du Nord.

Durant le néolithique, l’art se diversifie et s’affine dans les gravures rupestres de l’Atlas saharien, mais parfois aussi plus au nord. Dans l’extrême Sud-Est saharien, au Tassili n’Ajjer, au climat humide, on atteste sur les céramiques modelées, des hommes de type négroïde. Des gravures rupestres, représentent, souvent en grandes dimensions, des bubales ou autres animaux de la faune africaine, et également des ânes sauvages, des chèvres, des gazelles et des poissons.

PREMIERS COMPTOIRS

Environ 800 ans avant J.C, les Phéniciens https://www.youtube.com/watch?v=_TFhKVm57OQ fondèrent de nombreux comptoirs sur la côte algérienne.

NUMIDIE 

Pendant les guerres puniques qui ont opposé Carthage à Rome, le roi berbère Massinissa https://www.youtube.com/watch?v=xnNZTJ7iea8, s’est emparé de Cirta (l’actuelle Constantine) dont il fit sa capitale. Le mausolée d’El Khroub témoigne aujourd’hui de la splendeur de cette époque.

Le roi berbère Massinissa, fondateur du royaume de Numidie (vers 201 av. J.-C.).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:GM_Massinissa.png

PERIODE ROMAINE

Après la révolte de Jugurtha, petit fils du roi Massinissa, son royaume se morcela et malgré sa farouche résistance contre Rome, la Numidie, tombée entre les mains des romains, devint le grenier à blé de l’empire pendant des siècles.
De cette période restent comme témoignages de nombreux vestiges archéologiques parmi lesquels on peut citer Djemila, Timgad, Tipaza …

Mausolée royal maurétanien près de Tipaza, dénommé improprement le tombeau de la chrétienne.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Tombeau_de_la_Chr%C3%A9tienne.JPG

Ruines de Djemila (Cuicul).

Source : https://www.youtube.com/watch?v=6kGIpff0pCw

Jugurtha emprisonné par les Romains : gravure provenant d’une édition espagnole du Bellum Iugurthinum, Madrid, 1772

Source : https://www.curieuseshistoires.net/jugurtha-un-fameux-os-pour-rome/

PERIODE VENDALE ET BYZANTINE

Dès 432, les Vandales sous le commandement de Jenseric, déferlèrent sur le territoire numide .Ils furent à leur tour, mis en déroute par les Byzantins en 533.

Ruines du mur byzantin de Tébessa, l’une des nombreuses cités fortifiées par les Byzantins.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:T%C3%A9bessa.4.jpg

PERIODE MUSULMANE

En 647, les Arabes, commandés par Okba Ibn Nafaa compagnon du Prophète, s’établirent sous l’étendard de l’Islam, en Algérie. Les tribus berbères adoptèrent l’Islam massivement et contribuèrent largement à son expansion et à son rayonnement jusqu’en Andalousie.

Plusieurs dynasties, les Rostomides (776-909), les Fatimides (908-972), les Zirides(972-1148) les Hammadites (1007-1152), les Almoravides(1052-1147), les Almohades(1147-1269) les Zianides (1235-1554)… furent parmi les royaumes qu’a connus l’Algérie entre les VIIIème et XVIème siècles.

La Kalâa des Béni Hammad (Minaret, face sud).

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Qala%C3%A2yel.jpg

Citadelle (casbah) au-dessus du port de Béjaïa, d’époque hammadite.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Fort_au_dessus_du_port_%C3%A0_B%C3%A9ja%C3%AFa_2.jpg

Palais El Mechouar à Tlemcen construit par les Zianides.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie

PERIODE OTTOMANE

Les royautés qui gouvernaient l’Algérie, affaiblies par d’incessantes attaques espagnoles, ont fini par faire appel, en début du XVIème siècle, en 1514, aux frères Aroudj et kheir Eddine Barberousse. Ces derniers, mandatés par le sultan de Constantinople ont contribué à chasser les espagnols des côtes algériennes. En 1587 l’Algérie devient régence ottomane jouissant, cependant, d’une large autonomie.

Source : https://babzman.com/lalgerie-a-lepoque-ottomane-inteoduction-par-b-babaci/

COLONISATION FRANÇAISE

En 1830, débuta la colonisation française. Depuis cette date jusqu’au déclenchement de la guerre de libération nationale, le 1er novembre 1954, la puissance coloniale a dû faire face à la résistance du peuple algérien. L’indépendance de l’Algérie fut proclamée le 05 juillet 1962.

RESISTANCES POPULAIRES

La résistance du peuple algérien commence… dès le début de la colonisation française, lors du débarquement de 1830. La « pacification » ne s’achève qu’en décembre 1847, avec la reddition d’Abd El-Kader – l’unificateur des forces algériennes contre la conquête, proclamé « émir des croyants ». Depuis cette date, les insurrections, locales ou régionales, n’ont plus cessé. Une des dernières manifestations pour l’indépendance, à Sétif en mai 1945, est réprimée dans le sang, laissant dans la société algérienne une cicatrice jamais refermée.

La prise de Mascara, le 5 décembre 1835, par les troupes francaises sur les soldats d’Abd El-Kader. Image d’Epinal, vers 1836.

Source : https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53270

Au début du siècle dernier, après une résistance qui a touché toutes les régions du pays, les Algériens ont adopté d’autres « méthodes » de résistance avec notamment avec l’émergence vers 1900 des idées novatrices revendiquant la naturalisation et l’égalité outre les revendications à caractère social et professionnel.

L’Émir Abd el-Kader, figure de la résistance algérienne et fondateur de l’Etat algérien moderne

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Abd_al-Qadir.jpg

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Lalla Fatma N’Soumer, figure de la résistance contre l’armée coloniale française.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Lalla_Fadhma_N_Soumer.jpg

Source :

film Epopée de Bouamama : https://www.youtube.com/watch?v=RZfatPbVCVY

LE NATIONALISME ALGERIEN 

Au début du XXème siècle, plusieurs dirigeants algériens revendiquent le droit à l’égalité ou à l’indépendance. Plusieurs partis vont être créés et plusieurs pamphlets seront écrits pour défendre les droits des Algériens. Plusieurs penseurs algériens vont vilipender les plus importantes personnalités du régime colonial français.

La plupart des figures du mouvement algérien vont être surveillées de près par les services policiers français, et d’autres seront exilées vers d’autres pays comme l’a été l’émir Khaled el-Hassani ben el-Hachemi en Égypte puis en Syrie.

Messali Hadj, Malek Bennabi, Mohamed Hamouda Bensai, Ben Badis, Mohamed Bachir El Ibrahimi, Fodil El Ouartilani, Larbi Tébessi, Ferhat Abbas, etc., tous vont diverger entre eux sur la question algérienne, ce qui provoquera l’émergence de plusieurs associations et partis algériens : Parti de la réforme ou mouvement pour l’égalité, Association des oulémas musulmans algériens, association de l’Étoile nord-africaine, le parti Parti du peuple algérien, Amis du Manifeste des Libertés, Parti communiste algérien, etc.

Messali Hadj.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Messali_hadj_ahmed_001.JPG

Ibn Badis

Source : http://binbadis.net/archives/414

Ferhat Abbas

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ferhat_Abbas#/media/Fichier:Ferhat_Abbas_-_algerischer_Staatspr%C3%A4sident.jpg

REVOLUTION ALGERIENNE (1954 A 1962)

REVOLUTION ALGERIENNE 1957-1962: Déclenchement de la révolution Algérienne

C’est au cours de deux réunions tenues le 10 et 24 octobre 1954 à Alger que le Comité des Six a mis les dernières touches aux préparatifs pour le déclenchement de la guerre de libération.

D’importantes questions furent débattues par les présents : Le nom à donner à l’organisation dont la naissance était imminente et qui était destinée à se substituer au Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action. C’est ainsi que fut décidée la création du Front de Libération Nationale et de son aile militaire représentée par l’Armée de Libération Nationale.

Les préparatifs

La première mission du Front consistera à entrer en contact avec l’ensemble des courants politiques composant le mouvement national afin de les inciter à rejoindre les rangs de la Révolution et à mobiliser les masses pour la bataille décisive contre l’occupant français.

– Arrêter la date du déclenchement de la guerre de libération : le choix de la nuit du dimanche au lundi 1er novembre 1954 en tant que date de déclenchement de l’action armée obéissait à des données militaires tactiques, parmi lesquelles le départ d’un nombre important de soldats et officiers de l’armée d’occupation en congé de fin de semaine qui sera suivi par la célébration d’une fête chrétienne, ainsi que la nécessité d’introduire l’effet de surprise.

– Définir la carte des zones, désigner leur direction de façon définitive et mettre les dernières touches à la carte du plan d’attaque de la nuit du 1er novembre (carte des principales opérations du 1er novembre 1954)

– Première zone – Les Aurès : Mustapha Benboulaïd

– Deuxième zone – Le Nord Constantinois : Didouche Mourad

– Troisième zone– La Kabylie : Krim Belkacem

– Quatrième zone – Le Centre : Rabah Bitat

– Cinquième zone – L’Ouest Oranais : Larbi Ben M’hidi

– Définir le mot de passe pour la nuit du 1er novembre 1954 : Khaled et Okba

« Groupe des six », chefs du FLN. Photo prise juste avant le déclenchement de la guerre le 1er novembre 1954. Debout, de gauche à droite : Rabah Bitat, Mostefa Ben Boulaïd, Mourad Didouche et Mohamed Boudiaf. Assis : Belkacem Krim à gauche, et Larbi Ben M’hidi à droite.

Source :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Six_chefs_FLN_-_1954.jpg

Le déclenchement

La Révolution a débuté avec la participation de 1200 moudjahidine (combattants) au niveau national, dotés de 400 pièces d’armement et de quelques bombes artisanales seulement.

Les attaques visèrent les postes de gendarmerie, les casernes de militaires, les dépôts d’armement ainsi que d’autres intérêts stratégiques et également certaines propriétés accaparées par les colons…. Les attaques des moudjahidine ont englobé plusieurs régions du pays et visé plusieurs villes et villages à travers les cinq zones : Batna, Arris, Khenchela et Biskra pour la zone I, Constantine et Smendou pour la zone II, Azazga, Tighzirt, Bordj Ménaiel et Draâ el mizan pour la zone III. Au niveau de la zone IV, elles ont concerné Alger, Boufarik et Blida tandis que Sidi Ali, Zahana et Oran, dans la zone V étaient au rendez-vous pour le déclenchement de la Révolution (Carte du découpage politique et militaire de la Révolution 1954-1956) De l’aveu même des autorités coloniales, le nombre d’opérations armées contre les intérêts français menées à travers toutes les régions d’Algérie au cours de la nuit du 1er novembre 1954 s’est élevé à trente opérations dont le bilan s’est soldé par la mort de 10 Européens alors que 23 autres étaient blessés tandis que des dégâts matériels ont été estimés à plusieurs centaines de millions de francs français. Toutefois, la Révolution a déploré, au cours de cette première étape, la perte des meilleurs de ses fils tombés au champ d’honneur, tels que: Abdelmalek Ramdane, Grine Belkacem, Badji Mokhtar, Didouche Mourad et autres.

La Déclaration du 1er Novembre 1954 :

L’action armée a précédé la proclamation de la naissance du « Front de Libération Nationale » qui a rendu publique sa première déclaration officielle connue sous le nom de « Déclaration du 1er Novembre ». Cet appel, adressé au peuple algérien dans la nuit du 31 octobre 1954 et diffusé au cours de la matinée du 1er novembre, définissait les principes et les moyens de la Révolution, traçait les objectifs qui sont la liberté et l’indépendance et jetait les bases de la reconstruction de l’Etat algérien et la liquidation du système colonial. Dans la Déclaration, le FLN a précisé les conditions politiques requises pour parvenir à cela sans effusion de sang ni recours à la violence. Il y expose également les conditions dramatiques vécues par le peuple algérien qui l’ont poussé à prendre les armes afin d’atteindre ses objectifs nationalistes, faisant ressortir les dimensions politique, historique et civilisationnelle de cette décision historique. La Déclaration du 1er novembre 1954 représente en quelque sorte la constitution de la Révolution et la référence première qui a guidé les dirigeants de la lutte de libération et tracé la voie aux générations suivantes.

Le congrès de Bandoeng

Le Front de Libération Nationale a assisté au Congrès de Bandoeng qui s’est tenu en Avril 1955 en Indonésie, en qualité d’observateur au sein de la délégation égyptienne. L’Algérie était représentée par Messieurs M’hamed Yazid et Hocine Ait Ahmed. Le Congrès adopta une résolution reconnaissant le droit des peuples algérien, marocain et tunisien à l’autodétermination et à l’indépendance. Suite à ce succès enregistré par la question algérienne dans les instances internationales, un groupe de pays africains et asiatiques présenta, au cours de l’été 1955, au Secrétaire Général des Nations Unies, un mémorandum demandant l’inscription de la question algérienne à l’ordre du jour de la dixième session de l’Assemblée Générale, prévue pour octobre 1955. Cela coïncida avec les victoires remportées par l’Armée de Libération Nationale dans le Nord Constantinois et dans la région de l’Ouest Algérien et permit d’imposer la question algérienne aux travaux de la dixième session.

Des paysans accueillent des membres de l’ALN alors qu’ils patrouillent près de leur village. Photographie de Kryn Taconis, 1957

Source : https://www.monde-diplomatique.fr/publications/manuel_d_histoire_critique/a53270

INDEPENDANCE :

L’Algérie fut déclarée indépendante le 5 juillet 1962.

Population en liesse après la proclamation officielle de l’indépendance, le 5 juillet 1962.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Alg%C3%A9rie#/media/Fichier:Ind%C3%A9pendance_day-Algeria.jpg